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Superman

Hier soir j’ai regardé Superman (la nouvelle nouvelle version).

Quand j’ai vu que James Gunn (Gardiens de la Galaxie) était aux manettes de ce film, j’ai eu l’espoir de passer un bon moment… et bah non.
Là où l’attrait classique de Superman repose sur la découverte de ses pouvoirs, sa base secrète et son apprentissage laborieux de l’humanité, ce mélange fragile d’innocence et de maladresse qui le rend touchant et sympatique, les scénaristes ont cette fois choisi de nous livrer un Superman déjà rodé, déjà parfait, déjà modelé pour être un poster-boy. Résultat : on n’y croit pas trop et on se fait un peu chier.


Entre un Supermec trop sûr de lui et un Lex Luthor qui semble être un geek en pleine crise de préadolescence, rien ne va.
Et puis Krypto, il faut qu’on en parle, le super chien est bien présent dans les BD, mais là on quand même l’impression que sa présence dans le film est uniquement vouée à vendre des produits dérivés (peluches, figurines Funko et autres).

Je passerai rapidement sur le scénario (qui selon moi doit contenir moins de caractères que cette critique), aucune inovation, aucune surprise, le super homme enchaine les bastons contre les méchants sans aucun développement de personnages… On frise l’indigestion
Les effets spéciaux ne sont pas dégueulasses, loin de là, mais là on risque vraiment l’indigestion avec la scène de fin digne d’une cinématique de jeu vidéo.

Bref, si vous avez deux heures à perdre, allez faire un tour en forêt, ça sera plus enrichissant